Car ton cholestérol te protège (oui, vraiment)
Imagine la scène.
Tu es chez ton médecin.
Il a tes résultats d’analyses sous les yeux et son visage se ferme :
« Ton cholestérol est à 2,2 g/l. C’est trop haut. Il faut absolument le faire baisser. »
Il sort son ordonnancier.
Une statine par jour, tous les jours, pendant des années, voire peut-être à vie.
Tu sors du cabinet avec une ordonnance… et une boule au ventre.
Mais s’il se trompait ?
Et si, en réalité, votre taux de cholestérol était… parfaitement normal ?
Pire : et si faire baisser artificiellement votre cholestérol t’exposait à plus de risques qu’il n’en écarte ?
Je sais, ça semble fou.
Après tout, on nous répète depuis 50 ans que le cholestérol est l’ennemi public n°1.
Qu’il bouche nos artères.
Qu’il provoque infarctus et AVC.
Mais accroche-toi bien.
Car ce que je vais te révéler aujourd’hui va ébranler tout ce que tu croyais savoir sur ta santé.
Le cholestérol : l’architecte invisible de ta vitalité
Commençons par une question simple : à quoi sert le cholestérol ?
Si tu écoutes les messages officiels, tu pourrais croire qu’il ne sert à rien… à part te tuer à petit feu.
La vérité est exactement inverse.
Le cholestérol est l’une des molécules les plus essentielles à votre existence.
- Vos hormones sexuelles dépendent de lui. Œstrogènes, progestérone, testostérone, DHEA… toutes ces hormones qui régulent votre vitalité, votre libido, votre humeur et votre énergie sont fabriquées à partir du cholestérol. Sans cholestérol, pas d’hormones. Point final ;
- Votre vitamine D ne peut pas exister sans lui. Quand tu t’exposes au soleil, c’est le cholestérol présent dans ta peau qui se transforme en vitamine D. Et tu sais que cette vitamine est cruciale pour ton immunité, tes os et ton moral. Tu comprends maintenant pourquoi certaines personnes qui prennent des statines se plaignent de fatigue chronique et de baisse de moral ?
- Chacune de tes 37 000 milliards de cellules en a besoin. Le cholestérol compose et stabilise la membrane de chaque cellule de ton corps. C’est lui qui leur donne leur structure, leur solidité et leur capacité à communiquer entre elles. Sans cholestérol, tes cellules s’effondreraient comme un château de cartes ;
- 25 % du cholestérol de ton corps se trouve dans ton cerveau. Il participe à la formation des synapses, ces connexions neuronales qui te permettent de penser, de mémoriser et d’apprendre. Des études récentes suggèrent même qu’un cholestérol trop bas pourrait favoriser la dépression et les troubles cognitifs ;
- Ta digestion en dépend. Le cholestérol est le précurseur des acides biliaires, ces substances fabriquées par ton foie qui te permettent de digérer les graisses. Moins de cholestérol = digestion moins efficace.
Alors dis-moi : est-ce que tout cela ressemble à une molécule toxique ?
Non.
Ça ressemble plutôt à un pilier fondamental de ta santé.
Et pourtant, pendant des décennies, on t’a menti…
Un mensonge à 40 milliards de dollars par an
Retour en arrière : années 1950.
Les maladies cardiovasculaires explosent aux États-Unis.
Les médecins cherchent un coupable.
C’est là qu’intervient Ancel Keys, un scientifique américain.
Il lance une étude pour prouver que les graisses alimentaires et le cholestérol sont responsables des crises cardiaques.
Le problème ?
Son étude était biaisée dès le départ.
Il a sélectionné les données qui l’arrangeaient et ignoré celles qui le contredisaient.
D’autres chercheurs l’ont dénoncé à l’époque, mais personne ne les a écoutés.
Pourquoi ?
Parce que l’industrie pharmaceutique avait compris qu’il y avait là un marché colossal.
Si le cholestérol devenait l’ennemi public n°1, des millions de personnes auraient besoin de médicaments pour le faire baisser.
Et c’est exactement ce qui s’est passé, les chiffres donnent le vertige :
- En France, 7 millions de personnes prennent des statines (médicaments anti-cholestérol) ;
- Ces traitements coûtent 1,5 milliard d’euros par an à l’Assurance Maladie ;
- Dans le monde, le marché des statines pèse plus de 40 milliards de dollars.
Une vache sacrée de la médecine… qui est aussi une sacrée vache à lait.
Et pendant ce temps, des voix dissidentes ont du mal à se faire entendre…
Les médecins qui ont osé dire la vérité
En France, deux figures se sont levées pour dénoncer cette imposture.
Le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS, internationalement reconnu pour ses travaux sur la prévention cardiovasculaire.
Le Pr Philippe Even, ancien directeur de l’Institut Necker, pneumologue de renom.
Ces deux hommes ont passé des années à éplucher les études scientifiques sur le cholestérol.
Leur conclusion est implacable :
Baisser artificiellement son taux de cholestérol ne diminue ni les infarctus, ni les décès cardiovasculaires.
Je sais, c’est difficile à entendre.
Surtout si tu prends des statines depuis des années.
Mais les preuves scientifiques sont là, noires sur blanc :
Preuve n°1 : l’étude censurée pendant 40 ans
Dans les années 1970, une grande étude américaine a testé l’hypothèse suivante :
Si on remplace les graisses animales (beurre, viande) par des huiles végétales (huile de maïs), le cholestérol va baisser et les gens auront moins de crises cardiaques.
Résultat ?
Les participants qui consommaient de l’huile de maïs ont effectivement vu leur cholestérol baisser.
Mais ils ont subi deux fois plus de crises cardiaques que ceux qui mangeaient du beurre (41 % contre 21 % parmi les décédés).
Et chez les plus de 65 ans, le groupe « huile de maïs » a connu 15 % de décès en plus.
Le plus choquant ?
Cette étude a été cachée, censurée pendant 40 ans.
Elle n’a été publiée qu’en 2016, dans le prestigieux British Medical Journal.
Pourquoi un tel silence ?
Je te laisse deviner…
Preuve n°2 : le médicament miracle qui ne marchait pas
En 2016, le laboratoire Eli Lilly lance un essai clinique sur une nouvelle molécule révolutionnaire : l’evacetrapib.
Ce médicament est censé être la panacée :
- Il augmente le « bon cholestérol » (HDL) de 130 % ;
- Il diminue le « mauvais cholestérol » (LDL) de 37 %.
Sur le papier, c’est le Saint Graal.
Si la théorie du cholestérol est juste, ce médicament devrait sauver des milliers de vies.
Résultat de l’étude ?
Zéro bénéfice.
Les patients qui ont pris ce médicament n’ont pas eu moins d’infarctus que ceux qui ont avalé un simple placebo.
Le responsable de l’étude, le Dr Stephen Nicholls, a avoué son désarroi :
« Nous avions un médicament qui semblait agir sur tout ce qu’il fallait… Comment un traitement qui diminue quelque chose identifié comme délétère ne peut entraîner aucun bénéfice ? »
La réponse est simple encore une fois…
Parce que la théorie du « mauvais cholestérol » est fausse.
Preuve n°3 : le « bon » cholestérol n’est pas toujours bon
On t’a dit qu’il fallait faire monter ton HDL (le « bon » cholestérol) pour protéger ton cœur.
Mais une étude danoise publiée dans l’European Heart Journal vient tout chambouler.
Cette recherche a suivi 116 000 personnes pendant 6 ans.
Résultat ?
Les hommes avec un HDL extrêmement élevé ont deux fois plus de risques de mourir prématurément.
Chez les femmes, ce risque augmente de 68 %.
Les chercheurs ont découvert en fait une courbe en U : les taux extrêmes (très bas ou très élevés) sont tous deux associés à une mortalité accrue.
Conclusion du Pr Børge Nordestgaard, auteur de l’étude :
« Ces résultats changent radicalement notre vision du bon cholestérol. Nous ne devons plus nous concentrer sur le taux de HDL comme indicateur de santé. »
Tu vois le problème ?
Pendant 30 ans, on nous a bassiné avec le « bon » et le « mauvais » cholestérol.
Et maintenant, on découvre que c’est une simplification absurde.
Car voici la vérité scientifique :
Bon et mauvais cholestérol : une distinction qui n’a aucun sens
En fait, il n’existe qu’un seul cholestérol.
Ce qu’on appelle « bon » (HDL) ou « mauvais » (LDL) ne désigne pas différents types de cholestérol, mais simplement les véhicules de transport : les lipoprotéines.
Penses-y comme à des taxis :
- Les LDL transportent le cholestérol du foie vers tes organes et cellules (qui en ont besoin pour fonctionner) ;
- Les HDL ramènent le cholestérol excédentaire vers le foie pour qu’il soit recyclé.
Et les deux sont nécessaires.
Aucun n’est intrinsèquement « bon » ou « mauvais ».
Tout dépend du contexte : si votre corps est en état d’inflammation chronique, alors oui, le cholestérol peut participer au problème.
Mais ce n’est pas lui qui crée l’inflammation.
C’est comme si on accusait les pompiers d’être responsables des incendies, sous prétexte qu’on les trouve toujours sur les lieux du sinistre…
Mais alors,
D’où viennent vraiment les maladies cardiovasculaires ?
Si ce n’est pas le cholestérol, qu’est-ce qui bouche tes artères ?
L’inflammation chronique.
Les plaques d’athérome qui obstruent vos vaisseaux sanguins sont en fait composées de :
- 70 % de tissu fibreux (cicatrices inflammatoires) ;
- 30 % de lipides (dont seulement une fraction est du cholestérol).
Le cholestérol est présent dans les plaques, certes.
Mais il n’en est pas la cause.
Il est là parce que votre corps tente de réparer les dégâts causés par l’inflammation.
Voici les vrais coupables de cette inflammation :
- Le sucre raffiné : l’ennemi n°1. Une consommation excessive de sucre stimule la production de LDL-cholestérol, fait chuter le HDL-cholestérol, augmente les triglycérides (un autre type de graisse dans le sang), crée un état inflammatoire généralisé et favorise l’insulino-résistance et le diabète. En réalité, le sucre est bien plus dangereux pour ton cœur que n’importe quel aliment gras ;
- L’absence d’activité physique favorise le surpoids et l’inflammation. À l’inverse, bouger régulièrement augmente naturellement ton HDL et protège tes artères ;
- Le stress chronique : le cortisol (l’hormone du stress) maintient ton corps dans un état inflammatoire permanent. Résultat, tes artères trinquent ;
- Une pression sanguine trop élevée abîme les parois de tes vaisseaux, créant des micro-lésions que ton corps tente de réparer… en y déposant du cholestérol ;
- Les aliments ultra-transformés sont riches en sucres cachés, en gras trans, en additifs chimiques, ce sont de véritables bombes inflammatoires.
Tu vois le tableau ?
Le cholestérol n’est qu’un passager innocent dans une voiture qui roule vers l’accident.
Le vrai chauffard, c’est l’inflammation.
Et ton alimentation a une grande part à jouer, surtout qu’il y a un gros problème.
On t’a répété que manger des œufs, du beurre ou du fromage allait faire exploser ton cholestérol.
C’est faux.
Voici un fait scientifique incontestable :
Ton foie fabrique 70 % de ton cholestérol
L’alimentation n’en représente que 30 %.
Et ce n’est pas tout.
Chez la plupart des mammifères – dont nous – le cholestérol alimentaire est parfaitement régulé et dégradé par le foie.
Des études ont montré que lorsque tu manges plus de cholestérol, votre foie en fabrique moins pour compenser.
Et inversement.
Traduction ?
Manger des œufs au petit-déjeuner ne va pas te tuer.
D’ailleurs, l’œuf a longtemps été diabolisé… avant d’être réhabilité par les études scientifiques récentes, qui montrent que son impact sur le cholestérol sanguin est minime chez la majorité des gens.
Ce qui sabote vraiment ta santé, ce sont :
- Les céréales raffinées (pain blanc, pâtes blanches) ;
- Les sucres ajoutés (sodas, pâtisseries industrielles, céréales du petit-déjeuner) ;
- Les plats préparés bourrés d’additifs ;
- Les huiles végétales industrielles (maïs, tournesol, soja) riches en oméga-6 pro-inflammatoires.
Alors, soyons clairs maintenant sur
Ce qui protège vraiment ton cœur (et ce n’est pas une statine)
Déjà, tu peux arrêter de faire la chasse au cholestérol.
Concentre toi sur ce qui réduit vraiment l’inflammation et protège tes artères, et il y en a 7 :
1. Adoptez une alimentation méditerranéenne
C’est le régime alimentaire qui a fait ses preuves dans les études scientifiques :
- Légumes et fruits en abondance (antioxydants, fibres) ;
- Poissons gras 2 à 3 fois par semaine (saumon, sardines, maquereaux = oméga-3 anti inflammatoires) ;
- Huile d’olive extra-vierge comme graisse principale (polyphénols protecteurs) ;
- Noix, amandes, noisettes (magnésium, bonnes graisses) ;
- Herbes et épices (curcuma, ail, romarin = puissants anti-inflammatoires) ;
- Peu de viande rouge et peu de produits laitiers.
Le Dr Michel de Lorgeril a montré que ce régime réduit de 70 % le risque de récidive après un infarctus.
2. Fuyez le sucre raffiné comme la peste
Réduisez drastiquement :
- Les sodas et jus de fruits industriels ;
- Les pâtisseries et viennoiseries ;
- Les céréales du petit-déjeuner (même celles estampillées « santé ») ;
- Les plats préparés (bourrés de sucres cachés) ;
- Le pain blanc et les pâtes blanches.
Remplacez par :
- De l’eau, des tisanes et du thé vert ;
- Des fruits entiers (avec leurs fibres) ;
- Des céréales complètes (quinoa, sarrasin, riz complet).
3. Bouge tous les jours (même un peu)
Tu n’as pas besoin de courir un marathon.
30 minutes de marche par jour suffisent pour :
- Augmenter ton HDL naturellement ;
- Réduire l’inflammation ;
- Améliorer ta sensibilité à l’insuline ;
- Diminuer ton stress.
L’idéal est de marcher dans la nature car le contact avec les arbres réduit le cortisol et apaise votre système nerveux.
4. Gére ton stress (c’est vital)
Le stress chronique maintient ton corps en état d’alerte permanent.
Résultat : inflammation, hypertension, production de cortisol… le cocktail parfait pour abîmer tes artères.
Quelques solutions efficaces :
- La cohérence cardiaque (5 minutes, 3 fois par jour) ;
- La méditation ou la pleine conscience ;
- Le yoga ou le tai-chi ;
- Les exercices de respiration profonde ;
- Le contact avec la nature ;
- Les activités créatives.
5. Dors suffisamment
Moins de 7 heures de sommeil par nuit = inflammation accrue + hypertension + dérèglement hormonal.
Ton cœur a besoin que tu dormes pour se réparer.
6. Arrête de fumer (si ce n’est pas déjà le cas)
Le tabac oxyde ton cholestérol, abîme tes vaisseaux et diminue ton HDL protecteur.
Si tu fumes, c’est LA priorité n°1 pour ta santé cardiovasculaire.
7. Cultive les liens sociaux et la joie
Les études montrent que :
- L’isolement social augmente le risque cardiovasculaire de 29 % ;
- Avoir des amis proches réduit l’inflammation ;
- Rire régulièrement protège le cœur.
Ta santé ne se résume pas à des chiffres sur une feuille d’analyse.
C’est une question d’équilibre global : corps, cœur et esprit.
Et les statines, alors ?
Je sais ce que tu penses.
« Mais mon médecin m’a dit que je devais prendre des statines. Est-ce que je dois arrêter ? »
Attention : je ne te dis pas d’arrêter tes médicaments sans avis médical.
Ce serait irresponsable de ma part.
Mais voici ce que tu dois savoir :
Les statines peuvent avoir leur place dans certains cas très précis :
- En prévention secondaire (après un infarctus avéré) ;
- Dans les cas d’hypercholestérolémie familiale (une maladie génétique rare).
Pour tous les autres ? Les bénéfices sont discutables.
Et les effets secondaires bien réels : douleurs musculaires, fatigue chronique, troubles cognitifs, baisse de la libido et augmentation du risque de diabète.
Ma recommandation est d’en discuter avec votre médecin sur ces éléments : ton niveau d’inflammation (dosage de la CRP ultra-sensible), ta sédentarité, ton alimentation, ton poids, et ton niveau de stress.
Ce sont ces réponses qui déterminent vraiment ta santé cardiovasculaire.
Pas un chiffre de cholestérol sur une feuille d’analyse.
À retenir : ton cholestérol n’est pas ton ennemi
Après tout ce que tu viens de lire, j’espère que tu vois les choses différemment.
Le cholestérol n’est pas un poison.
C’est un allié vital dont ton corps a besoin pour fonctionner.
Tes hormones, ton cerveau, tes cellules, ta vitamine D… tout dépend de lui.
Le vrai problème est l’inflammation chronique causée par : le sucre en excès, les aliments ultra-transformés, la sédentarité, le stress, le tabac et le manque de sommeil.
Ton corps n’est pas ton ennemi.
Il sait ce qu’il fait.
Il fabrique le cholestérol dont il a besoin.
Fais-lui confiance.
Et donne lui ce dont il a vraiment besoin, c’est-à-dire de vrais aliments, non transformés, du mouvement quotidien, du repos réparateur, de la joie, des liens et du sens.
Fais cela, et ton cholestérol fera son travail : te protéger.

Merci de m’avoir lue.
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Avec amour, Louise



